Dynamique économique : les risques sont à venir
07/12/2022
Si la récession dans la zone euro parait inéluctable, les instituts de conjoncture l’évaluent toujours à un faible niveau, puisque la croissance s’établirait à 0,3% en moyenne sur 2003, la France afficherait un rythme plus proche de 0,6% sur l’exercice.
En dépit des aides pour contrôler la trajectoire des prix de l’énergie, ménages et entreprises vont supporter une partie de ces coûts encore en 2023….le choix recommandé par les autorités publiques du versement de primes compensatoires ne participant pas à la dégradation de la compétitivité, est la solution la moins pénalisante pour l’entreprise. Cette stratégie ne peut s’appliquer que si ces pressions sont contenues à moyen terme… Cependant, ces solutions ne résisteront pas à moyen terme à un réel risque de délocalisation d’activités… C’est dans ce sens que l’UE doit renforcer globalement son arsenal de mesures protectrices à l’égard de son industrie.
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Chine croissance et subventions
La Chine n’en finit pas de trainer les stigmates de la crise sanitaire sur son niveau d’activité. Et, si au premier trimestre 2024 elle affiche une croissance supérieure à 5,3% l’an après 5,2% sur 2023, cette performance est réalisée au prix d’un interventionnisme étatique renforcé. D’une part, l’Etat n’a pas hésité à déployer de nouveaux moyens en matière d’investissement. Ce dernier, en hausse de 7,8%, vient palier la piètre performance des initiatives privées dont la hausse est d’à peine 0,5%.
Le dérapage des finances publiques
Difficile d’échapper cette semaine au dérapage du déficit public français qui, sans être une réelle surprise, n’en fut pas moins une déception… À plusieurs titres d’ailleurs : le premier c’est évidemment son niveau 156,9 Mds € après 133 Mds€ en 2023 et moins de 68 Mds € en 2019. En ratio de PIB il s’élève à 5,6%.