Coup de tabac
04/04/2023

Tout change tout le temps : c'est ça le problème. On avait tellement bien démarré l'année 2023 à la Bourse que l'on ne pouvait donc que se demander de temps à autres quel grain de sable allait inévitablement dérégler la belle mécanique de la hausse. Le cygne noir de cette fois-ci aura été la panique soudaine : la fuite des dépôts des clients, d'une banque tout à fait prospère a priori, à savoir la très californienne Silicon Valley Bank...
Inutile de dire que ce « bank run » a fait des vagues, tant aux USA, même si les autorités ont réagi très rapidement pour éteindre l’incendie et semblent bien y être arrivées, qu’en Europe où, un malheur n’arrivant jamais seul, une grande banque bien connue : le Crédit Suisse, a aussi été l’objet d’une belle panique bancaire. Et, quasiment en faillite, a été racheté in extremis par son éternel rival UBS.
Le tout altérant sérieusement l’humeur des investisseurs, qui ont eu tendance à alléger fortement les actions du secteur bancaire dans les portefeuilles, ainsi que des titres « value » de sociétés plus exposées que la moyenne à un ralentissement économique, lequel paraît toujours plus probable quand le système bancaire donne des signes de stress.
Voir d'autres actualités
Focus sur Sidetrade

Interview de notre Gérant actions, Renaud Ramette, CIIA
Le navire Chine change de cap

Les craintes sur la croissance chinoise ont conduit les autorités à faire quelques petits pas en faveur de mesures de soutien. Ils se traduisent dans un premier temps par un arrêt de la dégradation des activités de commerce et de production. Ils ne seront pas suffisants pour modifier le cap de la croissance chinoise sans mener des réformes en profondeur d’un modèle encore trop centré sur quelques relais clefs.
L'immobilier : pas de relance en vue

Non exportable, le secteur immobilier constitue depuis toujours la variable d’ajustement des cycles au point d’en devenir dans certains cas une hydre dont la croissance désarticulée a pu menacer son environnement.