Le pétrole, après les droits de douane

La situation géopolitique et les conflits régionaux au Moyen Orient et en Europe laissent planer un nuage d’incertitudes qui s’est un peu plus chargé depuis la fin de semaine. Le cours du baril de pétrole en a fait les frais …pour un temps. Mais au fond, ce monde de forte instabilité imprime toujours autant les indices de marchés alors que les économies pour leur part essaient de plus en plus de s’en immuniser.

La transition énergétique est en cours et elle transporte avec elle de nombreuses alternatives énergétiques face aux énergies fossiles que sont principalement le charbon et les hydrocarbures. Pourtant, dans des moments de tensions tels que celui que nous connaissons à nouveau entre Israël et l’Iran l’envolée du prix du pétrole nous rappelle à quel point encore notre monde est dépendant de ces énergies fossiles? 81,5% du total, même si le poids de ces dernières en en repli régulier depuis quelques années déjà… Une fois de plus, l’incertitude est montée d’un cran se traduisant par plus de volatilité sur les indices boursiers, une hausse du cours de l’or, actif défensif, de nouvelles tensions sur les taux d’intérêt portées par un risque inflationniste remontant d’un cran dans les scénarii des investisseurs…finalement des mouvements de balancier qui commencent à être bien huilés ..Hier par le curseur des droits de douane, aujourd’hui par le cours du baril…ainsi vont les marchés suivi de « Demondialisation …choisie ou subie.