Retour à la normale? Les banques centrales à la rescousse
01/02/2019
N'en déplaise aux prophètes de mauvais augure, qui avaient eu la partie belle il est vrai ces derniers mois, les marchés d'actions sont repartis vers le haut en janvier 2019, qui aura été un des meilleurs mois boursiers depuis longtemps, après un des pires mois de décembre depuis longtemps aussi.
Comme quoi, on est jamais sûr de rien. Surtout sur des marchés financiers qui servent avant tout à valoriser les anticipations contraires des uns et des autres, et, autrement dit, à mettre un prix sur l’incertitude. Ne boudons pas notre plaisir!
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La Chine n’en finit pas de trainer les stigmates de la crise sanitaire sur son niveau d’activité. Et, si au premier trimestre 2024 elle affiche une croissance supérieure à 5,3% l’an après 5,2% sur 2023, cette performance est réalisée au prix d’un interventionnisme étatique renforcé. D’une part, l’Etat n’a pas hésité à déployer de nouveaux moyens en matière d’investissement. Ce dernier, en hausse de 7,8%, vient palier la piètre performance des initiatives privées dont la hausse est d’à peine 0,5%.
Le dérapage des finances publiques
Difficile d’échapper cette semaine au dérapage du déficit public français qui, sans être une réelle surprise, n’en fut pas moins une déception… À plusieurs titres d’ailleurs : le premier c’est évidemment son niveau 156,9 Mds € après 133 Mds€ en 2023 et moins de 68 Mds € en 2019. En ratio de PIB il s’élève à 5,6%.