Les actions présentent dans mon portefeuille géré peuvent-elles résister au contexte actuel ?
23/03/2020

L'actualité de l'économie et de la finance !
Le confinement à la maison imposé par les gouvernements à leurs concitoyens crée une situation totalement inédite et génère inévitablement une perturbation importante de l’activité économique. Tous les gouvernements mettent donc en place des mesures de relances « budgétaires » (allègements d’impôts pour les entreprises et les ménages, etc…) et les banques centrales, notamment la Fed américaine et la BCE de l’Union Européenne, censées être les gardiennes de la conjoncture (et, incidemment, les sauveuses des marchés boursiers) sont aussi très fortement sollicitées.
Celles-ci ont donc bien appuyé sur leurs deux manettes classiques : les taux d’intervention, et le refinancement du système bancaire, tout en relançant les mesures dites d’assouplissement quantitatif qui, même si elles sont là depuis plus de dix ans déjà, sont tout sauf orthodoxes, puisqu’elles consistent à refinancer les agents économiques par création monétaire. De fait, la Fed a ramené ses Fed Funds de 1,50% à zéro en deux mouvements rapides, ce qui est beaucoup, et la Fed comme la BCE ont ouvert bien large leurs guichets pour alimenter les banques en liquidités dans les meilleures conditions possibles, et relâché un peu les règles quant à leurs contraintes prudentielles, contraintes éventuellement très voire trop serrées jusqu’à présent.
Car tout se joue là, éventuellement : que les banques puissent bien accompagner les entreprises grandes ou petites pour passer ce cap difficile, pour peu que l’arrêt ne dure pas trop longtemps, c’est-à-dire quelques semaines. En avançant toute la trésorerie nécessaire sans trop poser de conditions, et avec au besoin des garanties apportées par les gouvernements ou leurs bras armés financiers. Alors que par ailleurs d’autres mesures de soutien : moratoires sur les loyers et les charges sociales, chômage technique, aides variées aux ménages, etc. sont mises en oeuvre pour limiter la casse.
D’autant qu’il semble bien, c’est en tous cas ce que l’on constate en regardant les bilans de valeurs en portefeuilles dans la gestion privée de Promepar AM, que les entreprises aient dans une large majorité assez de liquidités en caisse pour tenir un certain temps en sous-activité, ce qui est bien normal : gérer, c’est prévoir, et le cash est la meilleure assurance contre les ennuis. Des entreprises qui ont toutes aussi des plans de continuité d’activités applicables pour ce genre de crise, et qui ont (plus ou moins) bien pris leurs dispositions pour avoir une bonne partie de leurs employés en télétravail.
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