Des prévisions en suspension
16/03/2022
La guerre en Ukraine constitue la première préoccupation et résonne dans toutes les régions du monde : la flambée du prix des matières premières est en le dénominateur commun impliquant tensions inflationnistes érosion du pouvoir d’achat et resserrement des marges
Dans un scénario d’inflation qui évoluerait à un niveau moyen de 5,1% en 2022, difficile pour elle de rester impassible malgré les risques qui planent sur l’environnement de la zone euro…à commencer par une dégradation plus profonde des échanges avec la Russie qui ne peut être exclue et qui contribuerait à de nouvelles pressions sur les prix de l’énergie …..
La France dont l’exposition aux hydrocarbures russes est moindre reste néanmoins exposée aux mêmes conséquences de la hausse des prix. Le scénario de la BdF publié en début de semaine insiste sur ces effets sur l’inflation d’abord.
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Chine croissance et subventions
La Chine n’en finit pas de trainer les stigmates de la crise sanitaire sur son niveau d’activité. Et, si au premier trimestre 2024 elle affiche une croissance supérieure à 5,3% l’an après 5,2% sur 2023, cette performance est réalisée au prix d’un interventionnisme étatique renforcé. D’une part, l’Etat n’a pas hésité à déployer de nouveaux moyens en matière d’investissement. Ce dernier, en hausse de 7,8%, vient palier la piètre performance des initiatives privées dont la hausse est d’à peine 0,5%.
Le dérapage des finances publiques
Difficile d’échapper cette semaine au dérapage du déficit public français qui, sans être une réelle surprise, n’en fut pas moins une déception… À plusieurs titres d’ailleurs : le premier c’est évidemment son niveau 156,9 Mds € après 133 Mds€ en 2023 et moins de 68 Mds € en 2019. En ratio de PIB il s’élève à 5,6%.
