Chine croissance et subventions
13/04/2024

La Chine n’en finit pas de trainer les stigmates de la crise sanitaire sur son niveau d’activité. Et, si au premier trimestre 2024 elle affiche une croissance supérieure à 5,3% l’an après 5,2% sur 2023, cette performance est réalisée au prix d’un interventionnisme étatique renforcé. D’une part, l’Etat n’a pas hésité à déployer de nouveaux moyens en matière d’investissement. Ce dernier, en hausse de 7,8%, vient palier la piètre performance des initiatives privées dont la hausse est d’à peine 0,5%.
Afin de maintenir l’objectif de croissance affiché au dernier comité central, les autorités n’hésitent à multiplier les projets, soit par le biais des entreprises industrielles publiques soit par celui des administrations… Cette politique de surcapacités pour sauver la croissance se fait aussi au prix d’un endettement qui ne cesse de s’accroitre, soulevant à présent aussi les inquiétudes des agences de notation.
Télécharger l'articleVoir d'autres actualités
L'UNION EUROPEENNE POURSUIT SA ROUTE

Le changement de paradigme de la nouvelle administration Trump en matière politique, économique et commerciale n’épargne aucun de ses partenaires proches ou plus éloignés. L’Union Européenne, dans ce nouveau système, a cependant un certain nombre d’atouts malgré des faiblesses historiques qu’il est temps de combler. La France n’est pas non plus démunie.
CHINE : GUERRE COMMERCIALE MUTATION IMPOSSIBLE

La guerre commerciale déclenchée par les Etats Unis s’écrit au jour le jour. Plus le temps passe et plus elle s’affine en matière de cibles et d’exceptions, en matière de partenaires, d‘ exigences et d’affinités. La Chine, à tous ces titres, est du mauvais côté. L’inde, moins exposée, semble avoir quelques atouts à faire valoir dans ces négociations. Dans ces deux cas,D.Trump tient la barre.
Stratégies d’investissement : faire face aux incertitudes des marchés en 2025

Interview de Marc Favard, Directeur Général de Promepar Asset Management