Changement de décor
01/03/2019
Après la pluie vient le beau temps, c'est bien connu : presqu'autant que janvier, février aura été largement positif sur les marchés d'actions. Bref, un beau rattrapage après une fin d'année boursière abominable.
Si l’on descend un peu dans le détail, on s’aperçoit que ce sont des secteurs d’activité sensibles au cycle économique, ceux qui vont très bien quand la conjoncture est bonne , et qui vont plutôt mal quand la conjoncture est moins bonne, bref, les secteurs dits « cycliques » : industrie, chimie, construction, technologie, qui ont le plus profité de cette reprise boursière.
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Chine croissance et subventions
La Chine n’en finit pas de trainer les stigmates de la crise sanitaire sur son niveau d’activité. Et, si au premier trimestre 2024 elle affiche une croissance supérieure à 5,3% l’an après 5,2% sur 2023, cette performance est réalisée au prix d’un interventionnisme étatique renforcé. D’une part, l’Etat n’a pas hésité à déployer de nouveaux moyens en matière d’investissement. Ce dernier, en hausse de 7,8%, vient palier la piètre performance des initiatives privées dont la hausse est d’à peine 0,5%.
Le dérapage des finances publiques
Difficile d’échapper cette semaine au dérapage du déficit public français qui, sans être une réelle surprise, n’en fut pas moins une déception… À plusieurs titres d’ailleurs : le premier c’est évidemment son niveau 156,9 Mds € après 133 Mds€ en 2023 et moins de 68 Mds € en 2019. En ratio de PIB il s’élève à 5,6%.