L’évolution des taux longs est le baromètre des marchés actions
17/03/2021
Au cours de la première quinzaine du mois, les indices actions dans le monde ont poursuivi leurs ascensions, propulsant l'indice phare français à 6 036 points (+8,31% en 2021) soit un plus haut depuis février 2020.
Ainsi, Il efface l’effondrement des cours de plus de 35% subit entre le 19 février et le point bas du 18 mars (cf. graphique CAC 40 sur 1 an) provoqué par l’arrivée inédite d’une pandémie mondiale, occasionnant une situation sanitaire hors de contrôle, engendrant un arrêt brutal de l’économie en raison de mesures de confinement quasi généralisées sur le globe pour
endiguer cette catastrophe. La reprise boursière s’explique en grande partie par la rapidité et l’ampleur des mesures prises dans le monde par les responsables politiques (relance budgétaire), les banques centrales (baisse des taux et reprise du quantitative easing) pour limiter l’impact économique et repartir de l’avant.
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Chine croissance et subventions
La Chine n’en finit pas de trainer les stigmates de la crise sanitaire sur son niveau d’activité. Et, si au premier trimestre 2024 elle affiche une croissance supérieure à 5,3% l’an après 5,2% sur 2023, cette performance est réalisée au prix d’un interventionnisme étatique renforcé. D’une part, l’Etat n’a pas hésité à déployer de nouveaux moyens en matière d’investissement. Ce dernier, en hausse de 7,8%, vient palier la piètre performance des initiatives privées dont la hausse est d’à peine 0,5%.
Le dérapage des finances publiques
Difficile d’échapper cette semaine au dérapage du déficit public français qui, sans être une réelle surprise, n’en fut pas moins une déception… À plusieurs titres d’ailleurs : le premier c’est évidemment son niveau 156,9 Mds € après 133 Mds€ en 2023 et moins de 68 Mds € en 2019. En ratio de PIB il s’élève à 5,6%.
